Avec les beaux jours, les maïs poussent mais restent en retard
Selon le dernier rapport de Céré’Obs sur l’état des céréales, les semis de maïs sont réalisés à 90 %. 80 % des surfaces emblavées ont levé contre 96 % l’an dernier.
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Selon le dernier rapport Céré’Obs publié ce vendredi 7 juin 2024, les semis de maïs grain ont progressé de 85 à 90 % au cours de la semaine du 28 mai au 3 juin 2024. Ils restent néanmoins en retard par rapport à la campagne précédente (98 %) et à la moyenne des cinq dernières années (100 %), comme en témoignent certains agriculteurs sur les réseaux sociaux :
ENFIN !!!!
— Etienne Agri (@agrikol) June 4, 2024
Enfin le démarrage des semis de maïs 🌽 🌽
Première fois aussi tard, mais il était impossibles de rentrer dans les champs avant. Incroyable.
Au moins si le sec prend la graines est dans le frais 😂 pic.twitter.com/vjBNpDcCwF
Le stade levée passe, quant à lui, de 72 % des surfaces à 80 % contre 96 % en 2023 et 98 % sur la moyenne des cinq années précédentes. L’irrigation est parfois nécessaire pour aider le maïs à passer ce stade :
La saison #irrigation est lancée pour aider la levée du #maïs en argile qui ont totalement séché sur la profondeur de semis en quelques jours en combinant soleil + vent nord nord/est
— Emmanuel (@EmmanuelSagot) June 6, 2024
Passage de 10-12mm seulement.@AGPM_mais@DEKALB_FR@PioneerFrpic.twitter.com/tBae9QGrwT
Le stade des 6-8 feuilles visibles passe de 10 % à 27 % des surfaces, et reste largement en retard par rapport aux campagnes précédentes : 51 % en 2023 et 58 % sur la moyenne des cinq années précédentes.
Certains maïs sont en bonne forme.
— Sylvain PONS (@pons_sylvain) June 3, 2024
Stade épiaison quasi atteint
Du côté des céréales à paille, le stade épiaison est quasi atteint pour le blé tendre (99 %) et pour le blé dur (92 %). Il l’est complètement pour l’orge d’hiver. Et le retour du soleil permet de bien observer les épis par transparence.
Le ☀️ revient cette après-midi et un bon moyen @P_JOYANDET de voir en toute transparence les 🌾.
— Olivier COSTE (@OlivierCOSTE2) June 3, 2024
les fenêtres resteront ouverte jusqu’à la #Moisson2024 dans cette #Orge🦎 2 rangs d’hiver. pic.twitter.com/xtxah7konW
Le pourcentage de surfaces en conditions de cultures « bonnes à très bonnes » a peu évolué d’une semaine à l’autre. Le blé tendre gagne un point (62 %), tandis que le blé dur et l’orge d’hiver en perdent chacun un (63 % pour les deux céréales). Ces conditions restent en deçà de l’année 2023 pour les trois cultures : 88 % pour le blé tendre, 87 % pour l’orge d’hiver et 82 % pour le blé dur.
La qualité du blé dur, avec la pluviométrie de ces dernières semaines, inquiète.
Y a un peu de blé dur pour les pâtes 🇨🇵.
— Olivierviticognac (@Olivierviticog1) June 6, 2024
L'inconnu c'est la qualité derrière les quantités de pluie qu'on a pris sur la fleur.
J'ai aussi un doute sur les protéines aussi 🤔 pic.twitter.com/wYwiJCA6mQ
D’autres se disent plutôt satisfaits du résultat, malgré l’humidité des parcelles, ici en orge d’hiver.
Pour terminer pas une parcelle de maïs, mais d'orge d'hiver semée en direct derrière un couvert. Malgré les ronds humides qui se sont remplis en Ray grass, le résultat pour l'année est tout à fait correct.
— Astrid CASSAZ (@AstridCassaz) June 4, 2024
Cette parcelle est pourtant humide. Merci le SD! pic.twitter.com/hWervEBgRS
En orge de printemps enfin, « le stade 2 nœuds passe de 87 % à 96 % [des surfaces] (100 % en 2023 et 100 % sur la moyenne des cinq dernières années) », indique Céré’Obs. Le stade épiaison est atteint pour 52 % des surfaces, contre 25 % la semaine dernière, 87 % en 2023 et 82 % sur la moyenne des cinq dernières années.
Les conditions bonnes à très bonnes gagnent un point (à 74 %) mais restent inférieures à l’année dernière (89 %). Des signes de maladies apparaissent sur les orges chez certains agriculteurs.
Je suis entrain d’observer et de faire mes comptages cette fois-ci dans une #Orge de printemps et une date de🌱du 8 mars.
— Olivier COSTE (@OlivierCOSTE2) June 6, 2024
Je compte les grains @BONNIN1402 et je vois des petits points sur la dernière 🍁.
Avons-nous la même problématique en fin de cycle que sur les O-H ? pic.twitter.com/6XvpfKtRYq
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